Stade Toulousain-Harlequins : le violent choc contre Dupont méritait-il carton rouge ? Un deuxième essai anglais polémique ? Questions et curiosités
Record égalé du demi de mêlée star, frasque de Joe Marler, aucune pénalité, demi-finale prolifique en termes de points et d’essais : quels ont été les faits marquants de cette demi-finale de Champions Cup, remportée 38-26 par les Toulousains ? La Dépêche répond.
64 points dans une demi-finale, est-ce un record ?
Non. Durant cette demi-finale, le Stade s’est approché de beaucoup de records mais n’en a pas battu. La demi-finale durant laquelle le plus grand nombre de points ont été inscrits (75) est celle de 2023, disputée au Matmut Atlantique de Bordeaux entre La Rochelle et Exeter (47-28). Il y avait eu également onze essais ce jour-là contre dix hier. Et La Rochelle avait inscrit sept essais contre six au Stade hier.
Combien y a-t-il eu de pénalités tentées ?
Zéro comme la tête à Toto. Et c’est une statistique qui témoigne de la tendance du rugby moderne. Suivant le déroulement du match, les équipes ne tapent plus les pénalités préférant des "penaltouches". A contrario, sachez que pour la demi-finale 2 000 entre Northampton et Llanelli (31-28), il y avait eu quatorze pénalités marquées !
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Y avait-il carton rouge pour le déblayage sur Antoine Dupont ?
Il y avait bien un haut niveau de dangerosité mais l’arbitre n’a distribué qu’un carton jaune, après avoir plusieurs fois visionné l’action. Finalement, ce carton jaune ne faisait qu’une différence de quatre minutes avec un carton rouge puisque nous étions à la 66e minute.
Antoine Dupont a-t-il battu un record ?
Non mais il en a égalé un. Celui des joueurs ayant marqué deux essais dans une demi-finale (deux essais en soutien d’un mouvement, avec juste un plongeon dans l’en-but à chaque fois). Ils étaient six, jusque-là, mais aucun Toulousain.
Y avait-il vraiment un 50-22 sur le deuxième essai des Harlequins ?
Les Anglais ont inscrit leur deuxième essai sur un ballon porté après un 50-22 accordé à Louis Lynagh. Ce 50-22 était-il valable ? Oui selon l’arbitre de touche qui a jugé à vitesse réelle. Sur les ralentis, on peut voir que l’ailier, international italien avait le pied d’appui sur la ligne des cinquante mètres et l’autre pied dans le camp toulousain. Difficile de juger. Ce détail en resta finalement puisqu’il n’eut pas d’incidence sur l’issue du match.
Quelle configuration les trois-quarts toulousains ont-ils adoptée à l’entrée de Thomas Ramos ?
Une configuration plutôt inédite puisque si Thomas Ramos a pris place naturellement à l’arrière, Blair Kinghorn ne s’est pas positionné à l’aile droite à la place de Juan-Cruz Mallia mais à l’aile gauche, celle de Matthis Lebel qui est donc sorti. C’est la première fois que l’international écossais évoluait alors à l’aile gauche. Le staffa ainsi pu expérimenté une configuration de plus pour les phases finales où les places dans la ligne de trois-quarts toulousaine seront encore chères…
Joe Marler a-t-il fait des siennes ?
Mais bien sûr. À son crédit, il a dynamisé le pack anglais lors de son entrée en jeu. En revanche, il a fait du Joe Marler en fin de match en donnant une petite tape dans le cou à Thomas Ramos, en guise de chambrage. Heureusement, l’arrière toulousain est resté maître de lui, fort de son expérience personnelle. Et M. Brace a sifflé une pénalité en faveur des Toulousains. Et l’autre Jo, soit Jojo Merkler qui parle plusieurs langues a expliqué au pilier anglais qu’il ne pouvait plus faire ça en 2024.
Quel fut l’accueil du Stadium à l’arrivée du bus des Toulousains ?
Ce fut tout simplement du jamais vu pour un match du Stade. Les supporters se sont positionnés sur plusieurs rangées sur le parvis sur une longueur d’environ cent mètres.
Les joueurs du @StadeToulousain sont arrivés au Stadium ! #STHAR #ST #ChampionsCup #Rugby pic.twitter.com/CNWQJ5unYr
— La Dépêche Sports (@Ladepechesports) May 5, 2024
Dès l’ouverture des portes, à 13 heures, les supporters couraient pour se positionner du mieux possible le long des barrières. Et le bus toulousain est arrivé à 14 h 40…
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