L’œuvre « Charbon fertile » des collégiens decazevillois dévoilée au musée de l’Aspibd

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  • Lors du concert l’an passé au sein du musée l’Aspibd, en collaboration avec l’artiste Ernest Barbery.
    Lors du concert l’an passé au sein du musée l’Aspibd, en collaboration avec l’artiste Ernest Barbery. DDM.
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l'essentiel Avec l’artiste Elisabeth Lombard, les collégiens de Paul-Ramadier préparent un projet artistique ambitieux qui sera présenté au musée de l’Aspibd.

Dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle du collège Paul-Ramadier de Decazeville, les enseignants d’histoire et géographie, épaulés du documentaliste Michel Alonso, avaient amorcé au mois de février un projet sur la naissance de Decazeville et son évolution au XIXe siècle autour de l’activité industrielle. Et ce, à travers différents lieux importants, tels que la mairie, le chevalement, la Découverte et le musée de l’Aspibd où les élèves avaient pu appréhender la vie importante générée par la mine.

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En prolongement de cette action, d’autres disciplines sont venues intégrer le projet pour en donner une coloration artistique. Tout d’abord en SVT, avec leur enseignant Alain Delmas. Les collégiens ont ainsi travaillé sur le contexte géologique de la formation du charbon dans le bassin de Decazeville au carbonifère et son exploitation jusqu’en 2001. En arts plastiques, sous la houlette de leur professeur Ghizlaine Abbadi, les élèves ont observé et analysé l’architecture industrielle et minière du XIXe siècle, grâce à une représentation en dessin en 3D et la réalisation de volumes à échelle réduite. Enfin, en éducation musicale et à l’aide de l’outil numérique, les collégiens ont réalisé divers projets musicaux mêlant bruits industriels et narrations.

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Depuis deux ans, les établissements du secondaire construisent leur volet culturel en s’appuyant sur trois axes : acquérir des connaissances et des compétences, pratiquer des projets artistiques et rencontrer des œuvres, des lieux de culture, des artistes. Avec l’objectif de mettre en lien le monde scolaire et les intervenants culturels (musées, structures artistiques, artistes…) au travers de projets. Dernière étape, échanger avec un artiste ou un créateur. Pour cela, l’équipe enseignante s’est tournée vers l’artiste Elisabeth Lombard. Ensemble et lors de deux semaines de résidence au sein de l’établissement, tous se sont nourris de l’apport de chacun, pédagogie pour certains et vision artistique pour d’autres, pour enfin voir naître le projet de création d’une installation visuelle et sonore.

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Un lieu qui inspire

Dans le cadre des projets culturels du département de l‘Aveyron « Artiste en résidence », les collégiens de la chorale, il y a un an, avaient déjà partagé un projet de création musicale avec l’artiste compositeur et interprète Ernest Barbery. Projet dont la sortie de résidence avait abouti par un concert au musée de l’Aspibd, avec entre autres l’interprétation d’une chanson « Je descends », coécrite par l’artiste et les collégiens de l’époque. « Alors quand l’idée nous est venue d’une restitution, nous avons très rapidement pensé à cet espace muséal », se rappelle Patrice De Luycker, enseignant en éducation musicale et référent culture au sein de l’établissement.

L’artiste Elisabeth Lombard.
L’artiste Elisabeth Lombard. DR.

L’aventure se prolonge donc avec la peintre plasticienne toulousaine Elisabeth Lombard, samedi 25 mai, qui nous met l’eau à la bouche. « Cette production devient le théâtre d’une collaboration entre plusieurs disciplines. En mode immersif, le foyer du collège Paul Ramadier nous a fourni le décor idéal, une simulation entre atelier d’artiste et musée de poche. Nous y avons déployé les instruments d’une rencontre. Édifié un radeau, scellé des bocaux porteurs de messages, portraituré des photos de gueules noires, apposé nos mains sur une surface pariétale, emmailloté des pierres philosophales… ». Les collégiens présenteront leur projet « Charbon fertile » le samedi 25 mai, de 15 heures à 19 heures, et en nocturne, de 21 heures à 22 heures au musée de l’Aspibd.

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