Le président chinois à l’aéroport de Tarbes : "Une longue poignée de main chaleureuse"

Abonnés
  • Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités.
    Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités. Photos Bastien Arberet. - BASTIEN ARBERET
  • Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités.
    Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités. Photos Bastien Arberet. - BASTIEN ARBERET
  • Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités.
    Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités. Photos Bastien Arberet. - BASTIEN ARBERET
  • Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités.
    Le président chinois lors de son arrivée, accueilli par les personnalités. Photos Bastien Arberet. - BASTIEN ARBERET
Publié le , mis à jour

l'essentiel L’arrivée et le départ de Xi Jinping qui a foulé pour la première fois le sol bigourdan par le tarmac de la plateforme aéroportuaire bigourdane, symbolisent à eux seuls la démonstration de puissance du géant chinois.

Mardi, l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées battait pavillon chinois. La plateforme bigourdane s’était mise aux couleurs de la République populaire de Chine, et un important comité d’accueil du Parti chinois avait été dépêché depuis l’Empire du Milieu, agitant des drapeaux de la patrie de Mao dans tous les sens, pour accueillir son président et célébrer les 60 ans de relations diplomatiques entre la France et la Chine.

Même les médias chinois ont imposé leur majorité écrasante sur la minorité française. L’un d’entre eux a même interviewé un représentant de la presse locale, votre serviteur, pour lui demander ce qu’il offrirait au président chinois comme cadeaux "locaux". Dans le rôle de l’arroseur arrosé, sous des seaux de pluie, le journaliste s’est entendu répondre, avec une certaine gourmandise : "des haricots tarbais et du gâteau à la broche".

Un petit miracle bigourdan

Quelques instants plus tard, alors que la pluie redoublait, nous nous sommes laissés emporter par le tsunami de journalistes chinois pour embarquer dans le bus qui nous a transportés jusqu’au tarmac. Les cirés rivalisaient avec les sacs-poubelles découpés en guise d’imperméables. Miracle bigourdan : quelques minutes avant l’atterrissage de l’avion de Xi Jinping, le ciel s’est éclairci pour accueillir l’un des hommes les plus puissants de la planète qui a vraisemblablement le pouvoir d’écarter les nuages. Le tapis rouge est déroulé et la limousine du maître de Pékin est avancée. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte chaudement habillée, sont arrivés trois quarts d’heure plus tôt à bord de l’avion de la République Française.

Autour, le déploiement des forces de sécurité est impressionnant et la délégation du "pool images" autorisée à approcher la garde présidentielle, se précipite au pas de course vers le Graal. Alors que les tireurs d’élite juchés sur les toits sont sur le qui-vive, les journalistes "cantonnés" sur une plateforme qui surplombe le tarmac, guettent la sortie de Xi Jinping du haut de sa passerelle, en compagnie de sa first lady. Le Boeing 747 duquel descend le président chinois est une démonstration de la puissance du pays, gigantesque et presque "monstrueux".

"Un coup de projecteur exceptionnel"

Le président du Département Michel Pélieu se félicite : "C’est un moment historique pour notre département. Nous avons échangé une longue poignée de main avec un homme que j’ai trouvé souriant et chaleureux, éloigné de l’image d’un chef d’État froid. Dans un département où le tourisme est une économie majeure, la visite du président chinois peut avoir des retombées positives. Quelles que soient les sensibilités politiques, il faut remercier le président de la République d’avoir choisi notre département pour accueillir le président chinois".

Même l’aura de Xi Jinping n’aura pas raison de la pluie diluvienne, au moment de reprendre le ciel avec plus d’une heure et demie de retard. La cérémonie de départ sera menée tambour battant par le 1er RHP de Tarbes, les parachutistes de Toulon et les militaires de la base aérienne de Mont-de-Marsan, sous un déluge. Au final, certains journalistes chinois (et français) n’auront vu des Hautes-Pyrénées que le tarmac d’un aéroport, sans son balcon sur les Pyrénées "bâché" par le ciel bas. Mais l’essentiel est ailleurs : "C’est un coup de projecteur exceptionnel pour le département" dira le maire de Tarbes Gérard Trémège.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement
à cet article à partir de
3€/mois