Canicule extrême en Asie : 50°C, humidité maximale… comment certains pays sont forcés au "confinement climatique"

Publié le , mis à jour

l'essentiel L’Asie est actuellement touchée par une vague de chaleur extrême. Avec des températures ressenties dépassant les 50 °C, la population a été invitée à ne pas sortir de chez elle, une mesure de "confinement climatique" qui n’est pas nouvelle, on vous explique en quoi cela consiste.

Écoles fermées, télétravail encouragé, horaires aménagés, voilà les conséquences très concrètes, du pic de chaleur qui frappe actuellement l’Asie. Face à des températures ressenties difficilement supportables dépassant les 50 °C, les gouvernements s’adaptent et proposent à leur population des mesures de "confinement climatique".

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Sandra Larue, spécialiste météo de la chaîne BFMTV explique qu’avec un taux d’humidité maximal de 100 % et des températures supérieures à 35 °C, il existe un risque pour la santé, voire pour la survie des êtres humains. Même une personne jeune en bonne santé peut présenter des difficultés si elle est exposée, trop longtemps, à cette combinaison de facteurs..

Face à des températures extrêmes en Asie du Sud et en Amérique latine, plusieurs pays ont indiqué fermer leurs écoles et demandé aux habitants de rester chez eux. Un #confinement climatique appelé à se généraliser https://t.co/7J8d2nagvZ

— Novethic (@Novethic) May 2, 2024

Avec un très fort taux d’humidité et des températures avoisinant les 45 °C au Vietnam, en Thaïlande, au Bangladesh les autorités n’ont pas d’autre choix que celui d’imposer des mesures drastiques à la population. De nombreuses écoles ont ainsi été fermées d’autorité et les salariés ont été invités à rester chez eux, pour s’exposer au minimum d’effort et ne pas avoir à sortir, dans la fournaise extérieure. On parle alors de "confinement climatique", une mesure d’urgence, qui n’est pas nouvelle, mais qui pourrait, malheureusement être amenée à se répéter dans certaines régions du monde, particulièrement exposées au réchauffement climatique.

Une mesure déjà mise en place en Iran l’an dernier

France TV info rappelle que le premier "confinement climatique" a été décrété en Iran en 2023. En juin, les horaires des fonctionnaires ont été adaptés, pour commencer les journées plus tôt, quand il fait frais, et rentrer quand le mercure est au plus haut. Deux mois après, le thermomètre affiche 50 °C dans le pays et le régime de Téhéran impose deux jours fériés consécutifs pour protéger sa population.

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Au-delà des mesures de confinement, les images des reporters présents en Asie en ce moment montrent des fonctionnaires pulvériser des litres d’eau sur les routes et les habitations pour tenter, tant bien que mal, d’abaisser la température. Une dépense inconsidérée d’eau qui s’ajoute à l’explosion de la consommation électrique liée à l’utilisation de la climatisation dans les foyers les plus aisés.

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Les commentaires (1)
odyssee Il y a 12 jours Le 07/05/2024 à 08:32

Et on continue avec "le ressenti". Alors que les températures réelles sont de 35, on ose écrire 50°, tout en rajoutant un taux d'humidité approchant les 100%. Pour avoir vécu à Djibouti, le taux d'humidité approchait aussi des 100%, mais la température réelle avoisinait les 45°. Supportable, je vous l'assure! Quant à donner l'exemple du confinement en Iran, excusez moi, mais la référence laisse à désirer!