Saint-Sulpice-sur-Lèze. Saint-Sulpice : un premier sommet bien avant l’Ascension
Adversaires au cours de la saison régulière, Saint-Sulpiciens et Mazamétains se retrouvent à l’amorce de la phase finale.
> Mazamet-Saint-Sulpice, demain, 15 heures
Comme on se retrouve. Après une saison entière à batailler au sein d’une poule 3 relevée, Saint-Sulpiciens et Mazamétains vont à nouveau croiser le fer, au stade des 16e de finale du championnat cette fois. Et si les Tarnais ont dû en passer par un barrage face à Floirac (41-29) dimanche dernier pour se hisser dans le tableau final, les Saint-Sulpiciens, eux, ayant pu privilégier la récupération depuis trois semaines.
Une situation qui fait dire à Hugues Miorin, le coach de l’USSS : "La question n’est pas tant de savoir qui est favori, la question est de savoir si nous sommes capables de nous remettre dans le bain, dans le rythme de la phase finale. Mazamet a joué, et plutôt bien même, en dépit d’une expulsion qui a affermi la base de ce qui constitue l’essence même du sport, à savoir, l’engagement. Nous, nous avons privilégié la récupération, voilà…"
Que ce soit d’un côté ou de l’autre de la barrière, la dernière ligne droite, Hugues Miorin la connaît, avec ce qu’elle suppose d’enjeu et de (bonne) pression. Lorsqu’elle est agencée selon la formule classique en aller/retour, elle n’a qu’un aspect particulier selon l’associé de Stéphane Doussain : "L’équipe qui se plante n’a plus qu’un match pour se rattraper. Et encore, à condition de ne pas être hors sujet d’un bout à l’autre !"
Un partout !
Un scénario impossible à échafauder entre deux adversaires qui ont lutté à armes égales lors de la phase régulière (succès de Mazamet 26-24 à l’aller, victoire de Saint-Sulpice 26-13 au retour). Et ont en commun d’avoir refusé la montée, à deux ans d’intervalle, en Nationale 2.
"Un partout, balle au centre" serait-on tenté de s’exclamer à l’annonce de la composition des équipes, sachant que ni Celaya (le gaucher passé par Tournefeuille) ni Beilles ni Finotto ne sont opérationnels. Dans le camp tarnais, c’est Benjamin Caminati, le "petit" frère de Julien, qui a laissé ses coéquipiers à quatorze, dimanche dernier, lors du barrage remporté face à Floirac.
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