VIDEO. Manifestation du 1er-Mai : environ 500 Gersois ont battu le pavé à Auch pour délivrer un message de "paix" et de "progrès social"
Appel à la paix, défense des intérêts des travailleurs… Environ 500 manifestants, d’après les syndicats, ont battu le pavé ce mercredi 1er mai, jour de la "fête du Travail", dans les rues d’Auch (Gers).
"Le temps est pourri, le pouvoir aussi !" Un slogan repris à l’unisson par une partie des Gersois qui ont paradé dans les rues de la préfecture du Gers, sous le crachin, ce mercredi 1er mai. "Fête du Travail" oblige, ils étaient environ 500 manifestants, selon la CGT, à battre le pavé à la mi-journée. À l’appel de l’Intersyndicale, le point de ralliement était donné quai Lissagaray, à partir de 11 heures.
Si l’an passé, la réforme des retraites était sur toutes les bouches, pour cette "fête du Travail" version 2024, la manifestation revêt une dimension internationale, par le biais de la multiplication des conflits armés à travers le globe.
Tradition oblige, en ce #1erMai environ 500 manifestants, selon les syndicats, battent le pavé dans les rues de la préfecture du #Gers. #manifestation pic.twitter.com/tnFsm4WMeN
— La Dépêche 32 (@ladepeche_32) May 1, 2024
Bien évidemment, les luttes sociales dites "classiques" sont toujours de la partie. Le 1er-Mai, "c’est toujours la défense des salaires et des droits de chacun, y compris ceux des retraités", confie Béatrice, ancienne fonctionnaire, brin de muguet accroché au manteau.
"C’est la catastrophe"
"L’odeur de l’essence", "Basique"… C’est sur les musiques du chanteur Orelsan que le cortège s’est élancé une vingtaine de minutes plus tard, pour un tour de ville devant le mener à la Maison de Gascogne. "Je soutiens la plupart des manifestations et celle du 1er-Mai, j’essaye d’y être chaque année, parce que c’est important", glisse Marc, non-syndiqué et retraité "depuis un petit moment", venu gonfler les rangs.
Cela ne l’empêche pas de braver les intempéries ce mercredi. Pour quelles raisons ? Difficile à dire tant il y en a pour cet ancien salarié du "soin et de l’éducation spécialisée". "Il me semble que tout va mal. Le secteur médico-social est hyper souffrant… C’est la catastrophe", pointe du doigt le septuagénaire, béret vissé sur la tête et dont le parapluie qu’il tient dans une main lui sert de canne.
1er-Mai : "Un résumé de tout ce qui ne va pas"
Arrivé place Verdun, le cortège, auquel s’est mêlé le maire d’Auch, Christian Laprébende, s’immobilise pour les habituelles prises de parole des leaders syndicaux.
"La Journée internationale des travailleurs et travailleuses se tient dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. C’est pourquoi nous avons fait le choix localement d’imaginer un message de paix et de progrès social", lance à la foule l’Intersyndicale.
Un message partagé aussi par les manifestants non-syndiqués. "Notre système de protection sociale, pour lequel se sont battus nos ancêtres, s’est cassé la gueule, juge Camille, qui défile sous le crachin avec sa fille en bas âge. Mais la manifestation du 1er-Mai, c’est un peu comme un résumé de tout ce qui ne va pas dans notre pays et dans le monde."
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