Kendji Girac : "Tu fais souffrir tes proches pour ton ego"… une comédienne accuse le chanteur de chantage au suicide
Suite aux révélations du procureur de la République de Mont-de-Marsan, ce jeudi 25 avril, l’affaire Kendji Girac a pris un autre tournant. Le chanteur est accusé de violences psychologiques sur sa femme après sa simulation de tentative de suicide.
Ce jeudi 25 avril, l’affaire Kendji Girac a pris un tournant pour le moins improbable. Blessé par balle, le chanteur de 27 ans aurait tenté de "simuler" une tentative de suicide pour "faire peur" à sa compagne qui menaçait de le quitter. "Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas", avait-il confié à la justice. De son côté, le procureur de la République de Mont-de-Marsan a exclu toute intervention d’un tiers, confirmant la thèse du faux suicide.
Si le gagnant de la saison 3 de The Voice a "profondément regretté son geste", bon nombre de personnes ont dénoncé un outil de pression et d’emprise dans un couple, appelé "chantage au suicide". Une grille de lecture qui fait passer Kendji Girac du statut de victime a celui de bourreau et qui a trouvé écho auprès d’Andrea Bescon, la co-réalisatrice du film "Les Chatouilles".
"Pour mettre la pression à ta femme"
"Tu es Kendji Girac. D’après les médias, tu t’es tiré une balle dans le corps pour mettre la pression à ta femme qui te fait des reproches sur ton comportement à risques. Sache que de menacer de se suicider quand un.e partenaire souhaite interrompre une relation, c’est une torture psychologique infligée à l’autre", écrit la comédienne sur son compte Instagram. "S’il y a des enfants, c’est également une violence vicariante : la 'culpabilité' ressentie par la mère vis-à-vis des enfants, le regard porté par la famille sur elle", poursuit-elle.
La réalisatrice accuse également le jeune homme de profiter de son capital sympathie et de jouer les victimes. Pour elle, le chanteur devrait consulter un psychologue : "Quand quelqu’un.e qu’on aime évoque la rupture, on travaille sur soi pour changer les choses et si on ne peut pas, on accepte car personne n’appartient à personne". Andrea Bescon s’attaque également aux médias qui, selon elle, stigmatiseraient la communauté des gens du voyage en parlant d’armes, "passant à côté" du vrai sujet : celui des féminicides.
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