Téléphones, baskets, cartes bancaires… À Toulouse, des jeunes joueurs de foot se font dépouiller pendant le match : 6 000 euros de préjudice
Même s’ils ont remporté le match, la rencontre s’est mal terminée pour les jeunes footballeurs de l’AS Flourens-Drémil-Lafage.
Samedi, alors qu’ils venaient de remporter leur match face au Toulouse Montaudran FC sur la pelouse du stade Struxiano 2 à Toulouse (sur le score de 3 à 4), les jeunes footballeurs (U17) du club de Flourens-Drémil-Lafage ont rapidement déchanté ! De fait, leur vestiaire ayant été forcé pendant la rencontre, tous constataient les vols dont ils avaient été victimes. « À la fin du match, au lieu de fêter leur victoire, ils ont pleuré leur dégoût. Ils se sont fait voler des paires de baskets, des téléphones, des cartes bancaires… Cela représente plus de 6 000 euros de préjudice », soupire le président de l’AS Flourens-Drémil-Lafage, Jeoffrey Racionero.
Une plainte déposée dès le lendemain
De fait, neuf familles de joueurs déposaient plainte dès dimanche matin. « Je pensais que le club de Montaudran allait m’appeler, mais le président m’a juste envoyé un SMS », précise Jeoffrey Racionero. Aussi, Olivier Reuland, président club toulousain, précise : « J’ai envoyé un SMS au président pour lui demander la copie des dépôts de plainte, afin de disposer d’éléments factuels sur lesquels nous appuyer pour envisager avec la mairie de Toulouse, propriétaire du stade, une meilleure sécurisation des vestiaires. En tant que club qui reçoit, cette situation nous met mal à l’aise, bien que cela ne relève pas de notre responsabilité ».
Passé la détresse de l’après-match, l’heure est à l’indignation, selon Jeoffrey Racionero : « Cela me met en colère car il y a des familles qui n’ont pas beaucoup de moyens. Une maman me disait qu’elle s’était sacrifiée pendant plusieurs mois pour offrir un nouveau téléphone à son fils ! Un gamin était en pleurs sur le terrain parce que la paire de baskets qu’on lui a volée était un cadeau de Noël de sa grand-mère, décédée depuis ».
Aussi, Jeoffrey Racionero ajoute : « Je l’avais déjà annoncé : c’est ma dernière année à la présidence du club. J’en ai assez de cette ambiance qui pèse dans le football et dans tout ce qui gravite autour. Ce n’est pas sain et ce n’est pas simple ».
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