SNCF : une voyageuse d’un TGV finit au poste de police après avoir refusé une amende pour avoir simplement oublié sa carte d’identité
La jeune femme n’a pas apprécié le traitement qu’elle a subi de la part des contrôleurs et a partagé sa mésaventure sur les réseaux sociaux.
Elle a tout tenté pour convaincre les contrôleurs de sa bonne foi, mais les règles sont implacables, et cette voyageuse l’a appris à ses dépens le 30 avril dernier…
Alors qu’elle a pris place, comme elle le fait trois fois par semaine, dans le TGV Lille-Paris, cette abonnée se rend compte qu’elle a oublié sa carte d’identité chez ses parents. Elle a bien son titre de transport et son abonnement, mais pas sa carte d’identité, nécessaire pour justifier de son abonnement. "J’avais une photocopie", explique-t-elle néanmoins à La Voix du Nord dans son édition du 6 mai.
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Mais les règles de la SNCF sont claires, comme l’a rappelé la compagnie au journal local : seules "les pièces d’identité physiques infalsifiables sont acceptées". La passagère a donc eu beau présenter la photocopie, faire un appel visio avec ses parents pour qu’ils montrent la carte d’identité oubliée, présenter sa carte vitale ou sa carte professionnelle, rien n’y a fait. "Ils ont insisté pour avoir le document physique", raconte-t-elle.
"Calme et professionnalisme"
Ils ont alors choisi de lui infliger une amende de 120 euros à payer immédiatement, ou de 170 euros à régler plus tard. Mais la jeune femme refuse de la recevoir, s’estimant victime d’une injustice. À son arrivée à Paris, c’est donc la police ferroviaire qui l’attend. Elle est conduite au poste, où elle affirme avoir été contrainte de signer un procès-verbal qu’elle n’a pas pu lire. Il y aurait été inscrit qu’elle n’avait pas son titre de transport, ce qu’elle conteste évidemment.
Par ailleurs, la compagnie a pris la défense de ses agents qui ont agi "avec calme et professionnalisme" face à cette "cliente qui refusait clairement d’obtempérer et même de répondre".
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