Stade Toulousain-Harlequins : ça va taper fort ! Dupont-Care, Ahki-Esterhuizen, Roumat-Dombrandt… Les duels à suivre lors de la demi-finale
Des matchs dans le match à tous les postes ou presque pour cette demi-finale de Champions Cup., ce dimanche 5 mai (16h). La Dépêche a sélectionné trois duels qui devraient faire des étincelles sur la pelouse du Stadium de Toulouse.
Alexandre ROUMAT – Alex DOMBRANDT
Duel d’altitude en troisième ligne. Ils ont presque le même prénom, font tous les deux plus d’1,90m et auront tous les deux le maillot floqué du 8. Mais ils ont chacun leur domaine de prédilection. L’international anglais (17 sélections) est un infatigable plaqueur et perforateur, là où le natif de Dax est plutôt un habile sauteur en touche et joueur d’évitement. Tous deux ont des statistiques épatantes en Champions Cup cette saison : 64 plaquages réussis pour Dombrandt en six matchs continentaux ; 18 touches récupérées pour Roumat en cinq rencontres. Habiles avec le ballon en main, les deux troisième ligne centre ont inscrit le même nombre d’essai en Champions Cup : deux. Mais Roumat devra se méfier de son vis-à-vis, qui excelle pour récupérer le ballon lors des phases de rucks (7).
Pita AHKI – André ESTERHUIZEN
Un Néo-Zélandais international tongien face à un Springbok. Les deux puissants trois-quarts centre devraient avoir fort à faire sur la pelouse du Stadium. Le numéro 12 des Harlequins est un redoutable perforateur de défense. Lors du premier affrontement entre les deux équipes en décembre dernier, il avait d’ailleurs laissé un très mauvais souvenir à Thomas Ramos. À la suite d’un ballon porté, Esterhuizen avait pris le cuir plein axe et mis l’arrière toulousain sur les fesses avant d’aller aplatir au pied des perches. Mais en face, Pita Ahki en a vu d’autres. Redoutable défenseur qui tourne à plus de dix plaquages par rencontres, il a cette saison pris plus de place au sein des offensives toulousaines. À de très nombreuses reprises, comme lors du match de poule, le Néo-Zélandais perce la ligne adverse et arrive toujours à passer les bras pour mettre ses coéquipiers sur orbite et les envoyer à l’essai (10 passes après contact en Champions Cup cette saison). C’était déjà le cas au Stoop, Barassi s’en rappelle encore.
Antoine DUPONT – Danny CARE
Le roublard de 37 ans, se rappelle encore de la première fois où il a croisé le Toulousain sur une pelouse. C’était sous la neige, à Castres, en 2015. Danny Care portait déjà la tunique des Harlequins alors qu’Antoine Dupont vivait sa première en Coupe d’Europe avec le CO. L’expérimenté numéro 9 du XV de la Rose avait été bluffé par le talent du gamin qui avait à peine 18 ans à l’époque : « À la 19e, il a pris le ballon, a feinté Nick Easter, a fait le tour de Nick Evans et il a rebondi sur Chris Robshaw avant de marquer un essai entre les poteaux. Chris Robshaw a alors dit : ‘‘Les gars, faites attention au n°9, il n’est pas mauvais.’’ Moi, je me suis dit : mais qui est ce gars ? » Dupont avait d’ailleurs récupéré le maillot de l’Anglais à la fin de la rencontre. Depuis, les deux hommes se sont recroisés à de nombreuses reprises que ce soit avec leur club ou en sélection. Et aujourd’hui, l’élève a dépassé le maître. Dupont a une énorme influence sur le jeu de son équipe là où Care se montre plus discret au profit de Marcus Smith.
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