Karine Le Marchand victime d’extorsion de fonds ? La reine des paparazzis, un photographe et deux policiers bientôt face à la justice
Mimi Marchand, la reine des paparazzis, est soupçonnée d’avoir voulu soutirer de l’argent à l’animatrice TV Karine Le Marchand, après l’arrestation de la fille de l'animatrice de M6 dans une affaire de drogue.
"Mimi" Marchand, alias Michèle Marchand, a-t-elle reçu 1 600 euros de Karine Le Marchand ? Le ministère public a requis le 19 avril le renvoi de "la papesse des paparazzis" devant le tribunal judiciaire et demande un procès pour deux policiers.
Revenons en février 2020 pour comprendre cette affaire. La fille de Karine Le Marchand est arrêtée dans une affaire de résine de cannabis. Un paparazzi prend une photo d’Alya Le Marchand sortant de garde à vue. Karine Le Marchand se rend à la police des polices et porte plainte en indiquant qu’une "source" de sa connaissance avait évité de justesse la publication des photos en échange de 3 000 euros. À l’époque, elle ne donne pas le nom de cette "source" : Michèle Marchand.
"C’est embêtant pour la petite"
Quelques jours après ce dépôt de plainte, Karine Le Marchand et Mimi Marchand déjeunent ensemble. L’animatrice lui remet 1 600 euros en échange de ce service. D’après les éléments des réquisitions, le parquet de Paris estime que la papesse des paparazzis serait devenue "plus pressante voire menaçante" et réclame 3000 euros sinon "ce sera trop tard… c’est embêtant pour la petite".
Face aux policiers, Mimi Marchand, 77 ans, a contesté toute forme de pression et indiqué que c’était Karine Le Marchand qui avait "insisté" pour qu’elle prenne l’argent. Mimi Marchand indique avoir téléphoné à l’animatrice de "L’amour est dans le pré" pour qu’elle prépare une réponse si l’affaire sortait dans la presse. La justice la soupçonne au contraire d’avoir œuvré à récupérer les photos pour exercer ce chantage.
Un paparazzi connu
Les photos avaient été prises par le paparazzi Sébastien Valiela. Un nom connu dans le métier puisque c’est lui qui avait photographié François Mitterrand et sa fille Mazarine Pingeot, publiée en 1994 dans Paris-Match. C’est encore lui qui est à l’origine des clichés de François Hollande et Julie Gayet, parues dans Closer en 2014.
Outre Mimi Marchand, le parquet de Paris demande un procès contre le paparazzi pour corruption et recel de violation du secret professionnel. Il demande aussi la poursuite d’un supposé informateur, Marc M., un policier de 45 ans, qui pourrait être jugé pour violation du secret professionnel.
Un deuxième fonctionnaire de police est également mis en cause, dans un autre volet de l'enquête. Il est en fait impliqué dans un autre scandale impliquant une personnalité publique, l'affaire Griveaux, où Marc M. et le paparazzi Sébastien Valiela apparaissent eux aussi. En raison de la présence des mêmes protagonistes, les deux enquêtes ont été rapprochées.
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