Code de la rue à Toulouse : "Il y a des points critiques dans l’hypercentre", concède l’adjoint au maire chargé des nouvelles mobilités
Trois questions à Maxime Boyer, adjoint au maire de Toulouse chargé des nouvelles mobilités, qui a dirigé la rédaction du code de la rue lancé par la ville par le biais d’une campagne de communication auprès de la population.
Vous avez supervisé la rédaction du code de la rue, comment avez-vous procédé ?
On a essayé de concerter le plus largement possible. À travers ces concertations numériques et les ateliers organisés dans les quartiers, on a pu distinguer les axes principaux qui se dégageaient. À 20 %, c’était des sujets liés à la signalétique, on a thématisé les différentes contributions. C’est ainsi qu’on est arrivé à la création du code de la rue. C’est un document assez contraint, dans lequel il a fallu inclure un certain nombre d’informations et qu’elles soient lisibles. Car en réalité, les informations ou propositions devenaient exponentielles, il a fallu que l’on sélectionne, qu’on priorise. On a travaillé avec les diverses associations qui ont affiné nos versions, les ont complétées, etc.
Des axes dans l’hypercentre de Toulouse sont-ils plus particulièrement concernés par le code de la rue ?
Nous avons notamment proposé un aménagement expérimental rue d’Alsace-Lorraine pour voir si mieux démarquer les espaces peut-être plus satisfaisants que ça ne l’est aujourd’hui. On verra au bout de six mois d’expérimentation, ce que cela peut donner. On préfère partager l’espace dans un premier temps, avant d’envisager une interdiction de circuler y compris pour les vélos. Cela pourrait se mettre en place avant l’été. La rue d’Alsace-Lorraine est un espace très complexe : on a, certains jours, un flux de circulation, tous modes confondus, assez important. Le sujet est à peu près similaire rue de Lafayette, qui est perpendiculaire. Dans l’hypercentre, on a des points qui sont signalés. On a également un sujet concernant les berges de la Garonne où, parfois, l’espace est très contraint.
La signalétique a déjà changé, notamment pour les cyclistes qui ont leurs propres feux ?
Oui, c’est le fruit d’une véritable politique piétonne, avec notamment l’installation de feux comme on l’a fait autour du Grand Rond, à Esquirol, rue de la République pour les cyclistes. Mais on le fait indépendamment et cela devient compliqué.
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