Fillette de 3 ans battue à mort dans l'Eure : la directrice de l'école où elle était scolarisée suspendue

  • Une enquête interne a été lancée par l'Éducation nationale pour savoir pourquoi il n'y avait pas eu de signalement.
    Une enquête interne a été lancée par l'Éducation nationale pour savoir pourquoi il n'y avait pas eu de signalement. AFP - PHILIPPE LOPEZ
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L.S. avec AFP

l'essentiel "Le rectorat de l'académie de Normandie a décidé de suspendre la directrice de l'école maternelle à titre conservatoire et de diligenter une enquête administrative afin de faire la lumière sur la chaîne de signalement des faits par les services de l'Éducation nationale", précise le rectorat dans un communiqué.

La directrice de l'école où était scolarisée une fillette de 3 ans morte dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 septembre, après des violences présumées de la part de sa mère et son beau-père, a été suspendue "à titre conservatoire", a annoncé le rectorat deux jours après la mort de la petite fille.

Selon le procureur d'Évreux Rémi Coutin, la fillette, dont la mère et le beau-père ont été mis en examen pour meurtre sur mineur et placés en détention provisoire, "était absente de l'école toute la semaine précédant les faits". Les secours ont été alertés dans la nuit de samedi à dimanche par les parents de la fillette, qui est décédée après son arrivée au CHU de Rouen à 1h53 du matin. Elle portait de multiples hématomes d'âges différents sur "le visage, les quatre membres, le thorax, le dos".

"Le juge d'instruction va s'interroger sur le fait que la situation de cette petite fille, victime de violences régulières, n'a pas été signalée. Ni le parquet, ni la gendarmerie ni les services de l'aide sociale à l'enfance n'avaient été informés", a précisé Rémi Coutin.

Le grand-frère, âgé de six ans, était présent le soir des faits et a également subi des violences. Il a été confié aux services de l'aide sociale à l'enfance. Le rectorat a précisé qu'une cellule d'écoute psychologique était mise à la disposition des élèves et des adultes de l'école maternelle de Conches-en-Ouche (Eure), où la fillette était scolarisée en moyenne section. "Face à ce terrible drame, la rectrice Christine Gavini exprime sa très grande émotion et fait part de son immense tristesse", a ajouté le rectorat.

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Les commentaires (3)
krikri65 Il y a 8 mois Le 30/09/2023 à 09:44

Ce qui est important maintenant, en dehors de ces actes inqualifiables, concrètement presque rien, un procès renvoyé aux calendes grecques, ils seront probablement jugés déficients mentaux, ce qui est probable qu'ils sont, seront internés quelques temps en hôpital psychiatrique et seront relâchés dans la nature, ou la femme retombera enceinte et un nouveau drame adviendra.
Ce qu'il faut à minima, c'est stériliser de gré ou de force ces deux personnes, pour éviter de nouveaux drames. certains vont dire: et les droits de l'homme qu'en faites vous, moi je vois surtout le droit de ces pauvres enfants.

Chaton2013 Il y a 8 mois Le 27/09/2023 à 14:17

Pauvre petite, quels parents indignes, il n'y a pas de mots pour les qualifier.....

6hif Il y a 8 mois Le 27/09/2023 à 10:47

La directrice de l'école où était scolarisée la fillette a été suspendue "à titre conservatoire" ! C'est dans l'ordre des choses ! Mais cette directrice n'a surement jamais vu cette fillette ! Qu'en est-il alors de toutes les institutrices, toutes les aides qui étaient directement au contact de la gamine ? Il semblerait qu'elles n'aient rien vu ?